La demande de cultures sans tourbe ne cesse de croître. Dans les années à venir, on s’attend à ce que cette demande continue de croître, en avance sur la législation au Royaume-Uni. Le pas vers l’absence de tourbe est important, comme le reconnait Jiffy, qui a ajouté des substrats sans tourbe à son portefeuille de produits. Pour chaque culture, Jiffy recherche une solution sans tourbe.
« Chez Jiffy – spécialisé dans les solutions de culture innovantes et durables – nous travaillons depuis un certain temps sur des substrats à teneur réduite en tourbe », explique Miguel Meneses, chef de produit chez Jiffy. « Depuis le Sri Lanka, nous fournissons déjà des produits à base de fibres de coco à partir des trois sites de production de Jiffy. Ce n’est peut-être pas ce à quoi les gens s’attendent, parce que cela vient de loin, mais l’empreinte CO2 est très faible.
Mélange
Jiffy a donc pris l’initiative de produire des substrats sans tourbe. Mais c’est un véritable défi. « Aucune matière première ne peut remplacer la tourbe à elle seule », explique M. Meneses. « Nous avons donc dû chercher un mélange avec d’autres matières premières qui, combinées de la bonne manière, pourraient remplacer la tourbe. Ils y sont parvenus. « Nous avons maintenant cinq types différents de fibres de bois, cinq types de coco, deux types d’écorce de pin, quatre types de minéraux, deux types de compost et quatre types d’argile. Tous ces produits forment un mélange solide sur le marché des produits sans tourbe ». Jiffy dispose ainsi non seulement d’une solution efficace, mais aussi d’une solution qui répond aux exigences les plus élevées. C’est à l’agriculteur de décider s’il veut continuer à cultiver dans la tourbe, s’il veut le faire sans tourbe ou s’il cherche une autre solution. « Mais quelle que soit la décision du producteur, nous cherchons une solution qui réponde au plus grand nombre d’exigences possible.
Moins
Mais dans quelle mesure la réduction de l’utilisation de la tourbe est-elle accessible ? « Le passage à un mélange contenant un pourcentage réduit de tourbe est facile », estime M. Meneses. « Avec un mélange contenant trente pour cent de tourbe, vous conservez la plupart des éléments nutritifs et la régulation du pH qu’offre la tourbe. La grande étape consiste à s’affranchir complètement de la tourbe. « On entre alors dans une phase plus difficile. Il devient plus difficile de continuer à cultiver sur la même infrastructure. En tant que cultivateur d’arbres ou d’arbustes ornementaux, vous dépendez de votre sol pour réguler le pH et les niveaux d’eau. Un sol sans tourbe demande beaucoup plus d’attention. C’est pourquoi, selon le chef de produit, il est souvent nécessaire d’appliquer la personnalisation. C’est également ce que fait Jiffy. « Le processus commence par l’étude du mélange qu’un cultivateur utilise actuellement. Sur cette base, nous essayons de concevoir un substrat sans tourbe dont le cultivateur a besoin et dont les performances sont presque aussi bonnes. Nous cherchons une solution qui soit aussi proche que possible du sol contenant de la tourbe ».
Souhaits
L’attention personnelle est importante dans le processus d’élimination de la tourbe. « Nous proposons une gamme de mélanges standard sans tourbe, mais ce n’est qu’un point de départ. Chez Jiffy, nous sommes conscients que nous pouvons faire mieux si nous comprenons les souhaits de l’utilisateur pour la culture. » Les responsables de comptes de Jiffy ne se rendent donc pas dans les pépinières avec un catalogue, mais s’enquièrent des raisons qui poussent à passer à un substrat sans tourbe et des exigences de la culture. » Il en ressort toujours un mélange qui convient à l’agriculteur. « En ces temps incertains, poursuit M. Meneses, les producteurs bénéficient d’un interlocuteur qui les soutient dans leur démarche. » Les producteurs bénéficient d’une entreprise qui est prête à offrir la capacité dont le client a besoin. Et une entreprise qui dispose des bonnes personnes pour l’aider à faire un pas vers l’élimination de la tourbe. Jiffy peut offrir les deux.
