{"id":3692,"date":"2023-09-12T09:00:25","date_gmt":"2023-09-12T07:00:25","guid":{"rendered":"https:\/\/jiffygroup.com\/fr\/actualites\/propagation-des-pastilles-jiffy-pour-la-culture-des-bananes\/"},"modified":"2024-07-12T19:22:47","modified_gmt":"2024-07-12T17:22:47","slug":"propagation-des-pastilles-jiffy-pour-la-culture-des-bananes","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/jiffygroup.com\/fr\/nos-solutions\/propagation-des-pastilles-jiffy-pour-la-culture-des-bananes\/","title":{"rendered":"Granul\u00e9s Jiffy pour la culture de bananes"},"content":{"rendered":"
La banane est le fruit le plus populaire au monde et la Tanzanie est l’un de ses plus grands producteurs. Ce pays d’Afrique de l’Est cultive pr\u00e8s de 750 000 hectares de ce fruit d\u00e9licieux, mais sujet aux maladies. Les \u00ab\u00a0bananiers\u00a0\u00bb sont en fait des arbustes qui doivent \u00eatre remplac\u00e9s une fois qu’ils ont fructifi\u00e9. Ils poussent tout au long de l’ann\u00e9e.<\/p>\n
Presque tous les cultivateurs de bananes tanzaniens utilisent la m\u00e9thode de propagation traditionnelle : ils pr\u00e9l\u00e8vent des pousses sur un plant m\u00e8re et les cultivent dans des sacs en poly\u00e9thyl\u00e8ne. Aujourd’hui, Maua Mazuri, client de Jiffy, fait \u00e9voluer le march\u00e9 local des jeunes arbres gr\u00e2ce aux pastilles de propagation de la banane de Jiffy.<\/p>\n
Maua Mazuri produit des plants de Cavendish – la vari\u00e9t\u00e9 la plus commercialis\u00e9e dans le monde – en utilisant la culture tissulaire \u00e0 partir du m\u00e9rist\u00e8me. \u00ab\u00a0M\u00eame 1 % du march\u00e9 nous donnerait beaucoup de travail\u00a0\u00bb, s’amuse Jan Beukema, directeur de Maua Mazuri.<\/p>\n
Les plants issus de la culture tissulaire pr\u00e9sentent plusieurs avantages par rapport aux plants cultiv\u00e9s en sacs en poly\u00e9thyl\u00e8ne :<\/p>\n
Pourquoi tout le monde n’utilise-t-il pas la m\u00e9thode de culture tissulaire in vitro ? \u00ab\u00a0C’est un processus complexe et co\u00fbteux\u00a0\u00bb, explique Jan. La plupart des producteurs de bananes sont de petits exploitants, qui poss\u00e8dent moins de deux hectares de terre. Ils n’ont pas les moyens financiers d’investir dans cette m\u00e9thode. Mais ils peuvent acheter des plants cultiv\u00e9s par des entreprises comme Maua Mazuri.<\/p>\n
Soutenue par des investisseurs d’impact, Maua Mazuri fournit aux petits, moyens et grands agriculteurs africains des intrants ainsi qu’un soutien num\u00e9rique, afin qu’ils puissent cr\u00e9er des entreprises florissantes dans le secteur de la banane. Elle est bas\u00e9e dans la ville de Moshi, pr\u00e8s du Kilimandjaro. Les bananes poussent mieux dans les cha\u00eenes de montagnes tropicales comme celles-ci, et la r\u00e9gion est parsem\u00e9e de plantations de ces \u00ab\u00a0arbres\u00a0\u00bb hirsutes bien connus.<\/p>\n
Les agriculteurs tanzaniens ont tendance \u00e0 \u00eatre conservateurs, c’est pourquoi la formation est essentielle pour gagner des clients pour ce laboratoire cr\u00e9\u00e9 il y a deux ans. Tout en mettant r\u00e9guli\u00e8rement \u00e0 jour ses comptes de m\u00e9dias sociaux, Maua Mazuri s’adresse \u00e0 des groupes d’agriculteurs par l’interm\u00e9diaire des \u00e9glises et des agents agricoles de district du gouvernement.<\/p>\n
\u00ab\u00a0Les agriculteurs sont habitu\u00e9s \u00e0 travailler avec de grandes pousses et craignent que nos petits plants soient trop fragiles pour \u00eatre plant\u00e9s. Ils sont \u00e9galement tr\u00e8s m\u00e9fiants \u00e0 l’\u00e9gard des manipulations g\u00e9n\u00e9tiques. Nous les amenons dans notre ferme de d\u00e9monstration pour prouver que nous n’utilisons pas d’OGM et pour leur montrer \u00e0 quoi pourrait ressembler une culture uniforme.\u00a0\u00bb<\/p>\n